Je passait sur la discussion jalousie, on savait tous les deux que même si elle l'était, ça elle ne l'avouerais pas. Et la voir descendre en flèche Cameron et se moquer suffisait pour moi. Au lieu de ça, je me concentrait sur la conversation concernant la nephelim et Lexa semblait avoir son propre avis la dessus. « J'aurais compris si je t'avais fait des avances ce soir là. Mais... je sait me tenir et je préserve toujours ma couverture. C'était de la jalousie mal placée. Mais... je ne peux pas me plaindre, comme je l'ai dit je l'ai cherché. » Je ricanais, conscient qu'accro n'était peut-être même pas suffisant vu les réactions de Cameron pour... rien du tout. Alors que ce soir et avec ce baiser supplémentaire... elle aurait eu tous les droits d'être hors d'elle. « Ahahaha. Tu sais... tu n'as pas besoin de coucher avec pour que j'ai envie de tuer un de ces insectes, beauté. Je pourrais juste... en étriper deux ou trois en rentrant à la maison, juste pour me mettre de bonne humeur. » Je souriais, profitant de notre proximité pour faire une réflexion qui je le savait exciterait la démone sans détour. « Ou tu pourrais me mettre de bonne humeur... » Je souriais, charmeur et lui offrait un nouveau baiser avant de laisser mes lèvres se perdre dans son cou jusqu'à son oreille. « Ou mieux. On pourrait faire les deux, je suis sûr qu'on pourrait attirer le gardien jusqu'ici... »

Même si j'avais apprécié de me moquer de Cameron et de cette situation, j'étais quand même bien contente de ramener le sujet de conversation vers nous et plus spécialement moi qui adorerait le voir tuer des humains devant mes yeux. Sentir la chaleur du démon me rendait dingue et me donnait des envies de meurtre. Un sourire s'élargit sur mon visage alors qu'il me disait qu'il n'avait pas besoin de ça pour avoir envie de les tuer. Je ne pouvais pas empêcher un ricanement sortir de mes lèvres. C'était tellement vrai. Quand il ajouta que je pourrais le mettre de bonne humeur, je sentis mon ventre se nouer d'anticipation alors que mes poils se dressaient alors qu'il scellait sa demande d'un baiser. -Tes désirs sont des ordres, Sytry. S'il y a que ça ... Je laissais ma phrase en suspens et un léger soupir s'échappa de mes lèvres alors que la bouche du démon était descendue dans mon cou. Je penchais la tête pour lui laisser plus l'accès. Je fermais les yeux me délectant de ses lèvres contre ma peau jusqu'à ce qu'il me murmure quelques mots supplémentaires. J'ouvrais les yeux et plongeais mon regard dans le sien, un sourire sadique aux lèvres. "Attention, ça va faire mal aux oreilles", le prévenais-je avant de simuler un cri terreur. "Au secours, à l'aide, aidez moi !" Je prenais un ton parfaitement apeuré. La réaction ne se fit pas attendre. Même pas deux minutes après, la lumière d'une lampe torche se fit remarquer. Le gardien m'appelait, je me téléportais à contre cœur et allait à sa rencontre, l'expression apeurée. "Aidez-moi, on a essayé de m'agresser".

La solution de Lexa n'était pas celle pour laquelle j'aurais opté, mais... c'était une solution parmi d'autres. Je souriais donc face à sa performance de damoiselle en détresse et me téléportait derrière le gardien alors qu'il lui demandait ce qu'elle faisait ici à une heure pareille. « Eh bien... il n'y a rien de tel que le clair de lune dans un cimetière pour titiller les sens d'un démon. » Blaguais-je pourtant sérieux sur une partit de mes mots. « Bon Dieu, vous venez d'où vous ? » Le gardien avait sursauté, se tournant vers moi. Je regardais Lexa, amusé et impatient et saisissait l'homme à la gorge.

« Dieu n'est pas ici, seulement le diable... » Me moquais-je en laissant mes yeux passer au noir. Notre jouet s'était alors mit à hurler tous ses poumons et j'avais rit de plus belle.

« Crie tant que tu veux ! Il n'y avait que toi pour entendre le premier appel à l'aide et... je doute que nos voisins sous terre veuillent te venir en aide. Après tout... plus de la moitié es sous mes ordres en enfer. » L'homme s'était alors mit à prier qu'on le laisse partir et il répétait en boucle un pitié qui me grisait plus qu'autre chose.

« Tu vois... je ne vais pas pouvoir te laisser partir. Parce que la demoiselle qui est là, veux me voir t'éviscérer. Rien ne lui ferait plus plaisir. N'est-ce pas beauté ? »

La chasse était lancée. Non seulement, j'étais totalement excitée par la proximité du démon mais me lancer à la torture d'un humain avec le Lieutenant surpassait encore ça. Quand Sytry s'est téléportait derrière le gardien, j'avais perdu mon air apeuré. L'humain se retournait de peur en lui demandant ce qu'il faisait là. J'avais d'yeux que pour le démon qui me regardait amusé avant de l'attraper. Un sourire sadique se dessinait sur mes lèvres. Un frisson me parcourait l'échine et me faisait dresser les poils alors que ses yeux viraient au noir le temps de faire hurler de terreur l'humain. Je gloussais de plaisir en attendant ce doux cris qui sonnait comme un aphrodisiaque à mes oreilles. Ca et le rire de Sytry qui résonnait dans tout mon corps pour me faire fondre. Je ne le quittais pas des yeux alors qu'il expliquait au gardien qu'il ne pouvait pas le laisser partir. Je m'approchais à mon tour, lentement, me délectant d'avance de la suite des évènements.
"Mm, tu as tout à fait raison", répondis-je d'une voix enjôleuse. Je venais effleurer les épaules de l'humain et lui murmurait à l'oreille : "Cris, cris mon petit agneau. Ca m'excite quand tu cris ." Je m'approchais ensuite de Sytry et me lovais contre son corps, pressant son bassin contre le mien. "Je sens qu'on va passer un bon moment", susurrais-je contre la peau de son cou. Dans tous les sens du terme.

Le visage de l'humain s'était décomposé de terreur quand Lexa avait répondu à ma question. S'il n'avait pas comprit jusque là dans quel merdier il était, c'était à présent fait. Ça l'était encore plus quand il avait suivit du regard la démone se lover contre moi après ses quelques aveux qui ne faisaient sourire que moi. « Très bon, en effet... » Renchéris-je avant de lâcher l'humain au sol, pour encercler la taille de Lexa de mes mains. « Qu'en dis-tu, est-ce qu'on devrait lui laisser quelques secondes d'avance ? » Soufflais-je dans son cou, alors que mes lèvres effleuraient le lobe de son oreille. J'avais cela dit parlé suffisamment fort pour que l'homme pétrifié à nos pieds l'entende. J'avais noté ses mouvements et imaginé l'expression sur son visage quand il avait espéré avoir une petite chance de s'en sortir. Mais il n'en était rien. Il ne pourrait se cacher nulle part, pas de moi... Je l'avais donc laissé se lever et prendre ses jambes à son cou, d'autant plus qu'on se tenaient entre lui et l'entrée principale, ne lui laissant qu'une échappatoire qu'il n'était pas près d'atteindre à pied. « Alors beauté, c'est ça que tu aimes... me voir sous mon véritable jour ? Le plus... démoniaque ? » Fis-je avec un léger ricanement avant de susurrer à son oreille, carnassier. « Que la chasse commence... » J'avais alors commencé à marcher dans la direction qu'avait prit l'homme et tendu l'oreille et mes sens pour suivre sa trace. Ses pensées, du bruit... il y avait tant de choses qui jouaient contre lui...

J'étais à deux doigts de perdre le contrôle de ma personne. Si Sytry arrivait déjà à me faire perdre mes repaires quand nous nous croisions, ce qu'il faisait à présent était en train de me faire perdre les pédales. Je me sentais perdre pied à la réalité tellement je n'étais que désir. Mon corps entier désirait autant le meurtre du gardien que Sytry. Collée à lui, je souriais alors qu'il lâchait l'humain pour poser ses mains sur ma taille. Ce simple contact me donnait des frissons à n'en plus pouvoir.
"C'est une excellente idée... La prise n'en sera que meilleure." répondis-je sur le même temps que le Lieutenant. Je venais mordiller sa mâchoire avant d'y déposer un léger baiser. Le démon savait très bien comment attiser mon attention sur lui, même s'il n'en fallait pas beaucoup. Mes sens en alerte, j'avais senti l'humain se lever et partir aussi vite qu'il pouvait. L'instinct de la proie face au prédateur.
"Tu n'as pas idée", répliquais-je en me passant la langue sur les lèvres dans un geste purement provocateur. Un rire purement diabolique s'échappa de bouche alors qu'il lançait la chasse. L'instant d'après, Sytry s'écartait de moi pour poursuivre le pauvre homme qui avait fait l'erreur de travailler ici. Légèrement en arrière, je me faisais un plaisir de dévorer du regard le Lieutenant qui ne pouvait pas me voir. Utilisant mon pouvoir, je me téléportais un peu plus loin et laissais mon rire pétrifier de terreur l'humain qui poussa un petit cri. Je riais de plus belle avant de me téléporter encore une fois, un peu plus, jouant pour déstabiliser l'humain. J'apparaissais devant lui "Bouh" et il tombait à la renverse avant de partir dans le sens inverse. La peur suintait des pores de sa peau alors que le désir pulsait dans mes veines, me faisant partir en vrille.

Je savais pertinemment dans quel état était Lexa, tout comme je n'avais aucun doute sur l'état d'esprit du gardien. C'était pour ça que j'appréciais presque autant la regarder s'amuser et montrer son impatience que je me délectait de voir cet insecte souffrir. Leurs émotions se lisaient sur leurs visages et dans l'empressement de leurs actions. Il en avait fallu très peu à Lexa pour se téléporter et traquer l'homme. Preuve qu'elle ne voulait pas attendre ou ne le pouvait plus. Je souriais, marchant jusqu'à eux et interceptant le gardien alors qu'il repartait en sens inverse pour échapper à la démone. « Hop hop hop... On reste ici ! » Soufflais-je en me saisissant de sa gorge avant de regarder Lexa dans les yeux. « La chasse est plus drôle si tu prend ton temps, beauté... » La taquinais-je, faisant référence à ses téléportations impatientes. « Cela dit... c'est généreux de le renvoyer à moi. » Ajoutais-je avec un clin d’œil, soulevant le cloporte de Terre par ma prise sur sa gorge. Je ne serrais pas encore suffisamment pour briser sa nuque, mais il manquerait par contre bientôt d'air si je continuais. Je souriais, conscient de la chose bien avant mais désirant par dessus tout jouer de la situation. Je reprenais ensuite, surjouant volontairement sur un ton interrogateur : « Quoi que... C'est plutôt égoïste, non ? Tu veux me voir, moi le tuer ? Couvert de sang... Adieu la générosité... » Finis-je avec un rire amusé avant de jeter l'humain à mes pieds. « Je ne peux pas le tuer comme ça, alors... pas assez violent, pas assez... excitant, qu'en dis-tu ? »

J'étais impatiente et ça se sentait dans mes téléportations jusqu'à ce que je lui fasse vraiment peur au point qu'il fasse demi-tour en direction de Sytry. Le démon l'attrapa direct à la gorge et mon sang ne fit qu'un tour. Un rire amusé m'échappa à sa remarque "Je sais, j'ai perdu le contrôle, tu me fais trop d'effet que veux-tu", minaudais-je. Un sourire se dessina sur mes lèvres alors qu'il soulevait l'insecte en le tenant par la gorge. Un peu plus et le gardien allait y passer. Mon sourire s'élargit quand il se reprit.
"Oups" fis-je en haussant les épaules. Sytry jeta l'humain à terre. Je baissais les yeux vers l'humain, alors qu'il se recroquevillait en essayant de reprendre son souffle en même temps qu'il pleurait. "Ah, je déteste quand ils font ça." Je m'approchais du cloporte et du pied le forcer à se mettre sur le dos."Arrête de chouiner, ça m'agace et tu n'as pas envie de me voir agacée." Prenant appuis sur mon pied qui était sur son thorax, je passais sur lui pour rejoindre Sytry. "Oh, tout ce que tu fais est excitant, Sytry", susurrais-je de façon à flatter son égo, même s'il n'avait pas besoin de ça. "Cela dit un peu plus de sang et douleur ne serait pas de refus." Ajoutais-je en passant mes mains derrière sa nuque. Je remontais ma jambe le long de la sienne, caressant sa cuisse de la mienne, et mes lèvres prenaient possession des siennes. "Cours, petit agneau, cours, tu as encore une chance de t'enfuir" plaisantais-je en m'adressant à l'humain avant d'embrasser à nouveau Sytry. "Promis, cette fois, je ne joue pas avec", murmurais-je contre ses lèvres dans un sourire uniquement destiné au Lieutenant.

Alors que la démone avouait à voix haute l'effet que je lui faisait, je reportait toute mon attention sur cette dernière. Je me fichais que l'autre idiot tente de fuir, il n'allait pas pouvoir nous échapper, il était trop faible à présent et sans défenses... Une proie presque trop facile. « Quand ils pleurent ? Supplient ? Je n'aime pas les démonstrations d'émotions et toutes ces merdes mais... tu dois admettre que s'ils ne crient pas ou ne pleurent pas... Ce n'est pas aussi jouissif ! Le meilleur dans une chasse, c'est de savoir sa proie terrorisée, beauté... » Et justement... il l'était. Je le regardait courir quelques secondes alors que Lexa m'embrassait, détournant momentanément mon attention. Elle l'avais laissé partir de nouveau et avait relancé la chasse, m'offrant la promesse de me le laisser cette fois et de ne pas gâcher mon plaisir. J'avais souris, une lueur féroce passant dans mon regard alors que j'avançais doucement entre les murs aux noms gravés. Je sifflais un air macabre qui couvrait en partit le bruit de mes pas. Puis, après une ou deux minutes, je m'étais arrêté pour écouter. Si j’arrive à passer cette dernière rangée, je pourrais courir dans le cimetière et me cacher dans un mausolée ou... Je ricanais comprenant exactement ou il était grâce à ses pensées et usait de ma télékinésie pour faire bouger les urnes scellées dans le mur face à lui. J’insistai juste assez longtemps pour faire céder une partie du mur et faire sursauter l'humain qui avait trahi sa cachette, plus si secrète. « Tu crois vraiment pouvoir nous échapper ? »

Je me faisais séductrice pour retenir l'attention de Sytry pendant que je donnais un mince espoir à l'humain de s'en sortir. Quel idiot de penser qu'il pouvait vraiment y arriver. Pas contre nous. Je m'écartais de Sytry, le suivant alors qu'il se concentrait sur la proie. Il le suivait dans le dédale des mausolées et moi, je suivais Sytry, en retrait comme je lui avais promis. Il sifflait un air macabre qui résonnait dans cet endroit désert qui donnait à la scène un côté film d'épouvante. Sauf que là, c'était la réalité. Je ricanais alors qu'il utilisait son pouvoir pour faire tomber le mur et dévoiler l'humain, tremblant de peur. Le "nous" avait une délicieuse consonance à mes oreilles. Il faisait tout ça pour me faire plaisir. "Pitié, laissez-moi partir, je ne dirais rien à personne". Un autre ricanement m'échappa. "Bien entendu", murmurais-je en faisant mon apparition. Je dépassais Sytry et venais derrière l'humain. J'entourais sa gorge de ma main sans serrer tout en fixant Sytry d'un regard luxureux. "Malheureusement, nous ne pouvons pas accéder à ta requête. Tu es le clou du spectacle."Mon rire résonna dans le mausolée et je me téléportais sur le tombeau, allongée sur le ventre, en appuis sur les coudes, les jambes battant en l'air comme si j'allais m'installer devant une bonne série divertissante. "Que le spectacle commence", susurrais-je en me mordant la lèvre jusqu'au sang tout en rivant mes yeux à ceux de Sytry. Je me léchais ensuite la lèvre de manière très suggestive, me délectant du goût métallique sur la langue.

L'humain semblait encore avoir de l'espoir, un tout petit espoir, certes, mais... il demandait, non implorait qu'on le laisse partir et c'était Lexa qui avait répondu à ma place. Mais alors qu'elle parlait de spectacle et voulait qu'on lance le tout, je ricanais. « Non beauté. Ça n'est pas un spectacle. Et croit moi je m'y connais la dedans. J'ai mit en scène bien des massacres. Non... il s'agit de quelque chose de plus primal. » Ajoutais-je avec un clin d’œil et un sourire lubrique. « Ma chère Lexa aime me voir violent et plein de sang. Ça l'excite. N'est-ce pas beauté ? » Fis-je, m'adressant d'abord au gardien, puis à la démone. « Et il est hors de question que je la déçoive ! Je ne rechigne jamais sur les préliminaires ! » Me moquais-je réduisant à néant tous ses espoirs en même temps que j'ôtais tout sens à sa mort. « D'ailleurs... avec son 'que le spectacle commence'... je crois qu'elle s'impatiente. Tu ne voudrais pas la faire attendre ? » Continuais-je sur le même ton déplacé avant de pénétrer dans son esprit pour le contrôler. Une fois passé la terreur, c'était facile d'altérer ses pensées. En un rien de temps, je lui avait donné l'envie de me rejoindre et il avait marché dans ma direction pour s'arrêter face à moi. Je tendais alors un bras vers la petite barrière qu'il avait voulu franchir pour quitter le columbarium et interceptait le barreau que j'avais détaché par télékinésie. « Moi, je ne veux plus la faire attendre... » Soufflais-je alors que d'un même mouvement je soulevait l'humain d'une main et plantait la barre de fer dans son abdomen de l'autre pour le transpercer et le clouer au sol. « Ce n'est que le début... »

Si en temps normal, je jouais les rebelles pour me faire désirer parce que je n'étais pas d'un caractère soumis, actuellement je me pâmais devant le Lieutenant de Lucifer. Lieutenant qui jouait le jeu pour me faire plaisir tout en se faisant plaisir aussi. Mon regard plongé dans le sien, je l'écoutais, non je buvais ses paroles alors qu'il m'expliquait la nuance du spectacle. Je gloussais à son clin d'œil, j'aurais presque ronronné de plaisir. Heureusement qu'il ne lisait pas dans mes pensées, je serais mal sinon."Affirmatif," répondis-je, d'une voix chargée de désir pour le démon qui me faisait face. Je ricanais alors qu'il affirmait qu'il ne rechignait pas sur les préliminaires. "Ce n'est pas moi qui vais dire le contraire", commentais-je en guise de compliment. Ah ! Ca commence ! Silencieuse, je regardais Sytry prendre possession de l'esprit de l'humain et l'obliger à venir à lui avant de le transpercer avec un barreau métallique. Le son que faisait le métal en pénétrant le corps, le sang qui coulait, me donnaient des frissons. J'avais la chair de poule et une douce chaleur s'emparait de mon corps alors qu'il annonçait que c'était que le début."Ahhh, Sytry ",susurrais-je en me retournant, la tête penchée en arrière devant le tombeau pour observer la scène, les jambes repliés à la verticale. "Ton implication me touche énormément" ajoutais-je, en passant ma main entre mes cuisses et remontant le long de mon buste. J'en profitais pour me caresser et aguicher Sytry. Je laissais mes bras se balancer dans le vide et me mettait à rire de bonheur.

Alors que Lexa buvait mes paroles et ne faisait que confirmer mes propos un à un, je souriais, me délectant par avance de ce qui allait suivre. Ses gestes à elle ne faisant qu'attiser mon désir et mon impatience. Elle se pâmait devant moi et vu ce que je faisait pour la combler... c'était plus que mérité. « J'ai cru voir que tu étais particulièrement touchée, en effet... » Ricanais-je au milieu des plaintes de douleur de l'humain cloué au sol. « Si tu venais là, cela dit.. » Fis-je en faisant signe à la démone de me rejoindre. « Profite du spectacle aux premières loges. Tu verras, c'est encore plus exaltant quand on se fait éclabousser par le sang... » Je regardait l'homme à terre et posait mon pied sur son buste, juste a coté de la plaie qui n'était comprimée que par la barre encore présente et retardant l'hémorragie. « Avec un peu de chance, tu ne vas pas mourir en te vidant de ton sang. C'est un des organes que j'ai touché qui va flancher et... Mais point positif, ça promet de belles mises en scènes ! » Je m'étais interrompu jouant presque les être dérangés quand on savaient presque tous ici que je ne l'étais pas. J'étais fidèle à ma nature, rien de plus. Le jeu d'acteur, n'était là que pour moquer l'homme à Terre et les humains en général. « Qu'est-ce qui te ferait plaisir à présent beauté ? » Fis-je enjôleur alors que je passait une main autour de sa taille, maintenant qu'elle m'avait rejoint. « Je peux le démembrer... » Proposais-je, mimant de forcer sur une de ses jambes. « L'égorger... » Fis-je traçant une ligne sur ma propre gorge. « J'ai déjà bousillé cette chemise blanche... un peu de sang... ou beaucoup... ce soir, tes désirs... sont des ordres, beauté. »

Je me sentais partir en transe face au spectacle que j'avais devant les yeux. Mes neurones s'étaient grillées dès l'instant ou il avait commencé à chasser l'humain du cimetière. A présent, j'étais totalement sous le charme de Sytry, admirative de l'effort qu'il faisait pour me plaire alors qu'il n'avait pas besoin d'autant pour que je tombe dans ses bras. Je gloussais et me redressant, je me laissais glisser le long de la tombe et d'une démarche lascive, je venais rejoindre le démon qui malmener notre proie.
-Oh, oui, c'est vrai ça, répondis-je, d'une voix basse. L'insecte n'allait pas encore mourir. Pas pour le moment. Il allait encore avoir le temps de souffrir un peu pour nos oreilles démoniaques. Une fois à ses côtés, je me lovais encore une fois dans ses bras alors qu'il passait sa main autour de ma taille. Un simple geste qui pourtant me faisait tellement d'effet. Par réflexe, je venais sentir son odeur tout aussi enivrante, mêlée à celle du sang.
"Mmm, j'hésite..." fis-je en penchant la tête alors que je réfléchissais à la question. Je m'écartais et prenais la barre de fer en main et la faisais bouger pour réveiller la douleur et ses cris. "L'avantage de l'égorgement c'est que ça sera rapide", commentais-je en coulant un regard brulant sur Sytry. Mais le démembrement, ça va être terriblement sanglant, continuais-je en me pinçant la lèvre. Finalement, je revenais vers lui et glissais mes bras autour de sa taille et me mettais sur la pointe des pieds pour venir murmurer à son oreille : "Même si je meurs d'envie de t'arracher ta chemise, je ne peux pas manquer cette occasion. Je choisis le démembrement."Je ponctuais ma phrase d'un sourire sadique, les yeux rieurs alors qu'intérieurement, je n'étais que lave en fusion.

Le gardien souffrais et ses gémissements ne faisaient que me galvaniser. Il savait qu'il allait mourir, ce n'était plus un secret à présent, mais il ne savait pas encore comment ou a quelle vitesse. Et alors que Lexa délibérait à voix haute, je le voyais tressaillir et l'imaginait prier intérieurement pour qu'elle décide d'abréger ses souffrances. Mais ce n'était pas ce qu'elle avait décidé et je souriais, comblé, quand elle avait prononcé les mots fatidiques. « Démembrement ce sera, alors... » Soufflais-je en inspirant, mes lèvres toujours étirées d'un sourire satisfait. L'humain par contre... je voyais la terreur dans son regard depuis qu'elle avait fait son choix. Ce qui, je devais l'avouer ne faisait que rendre les choses plus agréables pour moi. « Tu ne crie plus ? Quoi que... tu vas recommencer sous peu... » Soulignais-je en m'approchant me saisissant de son bras droit pour exaucer la démone. La chair avait cédé, les muscles, les os... mais avant tout ça, il avait craqué lui, hurlant au désespoir alors que le sang jaillissait de la plaie béante que j'avais créé. Il se vidait de son sang cette fois et je doutais pouvoir profiter pleinement de la chose. « MMMh... dommage... » Geignis-je avec déception en voyant toute vie quitter son regard. Pourtant, même avec un seul membre en moins, le spectacle avait été au rendez-vous et je sentais le liquide chaud sur ma chemise et ma peau. Quelques giclées avait atteins mon visage, et je les laissaient là en me tournant vers Lexa. « Ma beauté voudrait-elle que je continue, ou... est-ce que le spectacle lui a suffit ? »

La question que m'avait posé Sytry m'avait posé un sérieux dilemne. Réellement. Dans les deux cas, il y avait du sang mais l'égorgement était plus rapide et plus silencieux. J'avais donc opté pour le démembrement après une délibération intense dans mon cerveau. Sytry semblait ravis de la situation alors que l'humain pas vraiment. Je voyais la terreur dans ses yeux quand il s'approcha de lui. La terreur fit place à l'horreur quand Sytry commença à tirer sur le bras. Malgré le cri de douleur de notre ami, on entendait le craquement de l'os qui se détache du torse. Mais les cris de l'homme étaient vraiment prenant. Je souriais, démente alors qu'il rendait son dernier souffle dans un jet de sang. Je poussais un petit cris de surprise quand le sang chaud me gicla à la figure. Je me passais le doigt sur la joue et essuyais le sang pour le porter à ma bouche. "Tu peux t'arrêter là. Le spectacle était très agréable."Je me pinçais la lèvres, le regard chargé de désir vers mon compagnon de crime. Je me rapprochais de lui et faisais glisser mon index sur sa joue pleine de sang et le portait à mes lèvres dans un geste explicite sans le quitter des yeux."Oups, tu as un peu de sang, là. Oh et ta chemise aussi. Quel dommage, elle est complètement fichue."Dis-je en feignant une moue triste avant d'attraper le tissus entre les boutons pour les faire sauter et l'ouvrir. Mon regard se porta un instant sur son torse dont la vue m'avait manqué. Je passais mes mains dessus et remontais jusqu'à ses épaules. Je me collais à lui et encerclais sa nuque de mes mains."Ok, j'avoue, tu m'as manqué comme pas possible" déclarais-je contre ses lèvres.

Ce jeu continuel qui existait entre nous atteignais quelqu'un d'autre ce soir. Et quelque chose me disait que ce n'était pas pour déplaire à la démone. Quant à moi... Un jeu de séduction, mêlé à quelques provocations à son encontre et un cadavre sur lequel je m'étais défoulé ? Je ne pouvais qu'apprécier. Spécialement lorsque là chose se concluait comme je le présageait pour ce soir. Lexa me donnait le feu vert pour arrêter et comme si elle avait vraiment des ordres à me donner, j’obtempérai sans sourciller hochant positivement de la tête alors qu'elle se montrait très reconnaissante pour le cadeau que je venais de lui faire. Je ricanais alors qu'elle avait fini de détruire la chemise tâchée de sang et qu'elle parcourait mon torse de ses mains, sachant pertinemment ou elles allaient finir. C'était sans surprise, mais avec plaisir que je l'avais accueillit dans mes bras, imaginant déjà le goût de sang que promettais ses lèvres. Mais j'avais eu tort, diablement tort même. Car il y avait une étape, une révélation que je n'avait pas prévu au milieu de tout ça. Quand elle avait dit les mots, mes lèvres s'étaient étirées dans un large sourire suffisant qui trahissait parfaitement la pensée que j'allais de toute manière avouer. « Bien sûr que je t'ai manqué. Mais... j'apprécie que tu le dise enfin clairement. » Soufflais-je avec un soupçon d'humour en rompant la distance entre nos lèvres pour goûter aux siennes et au sang qui les teintaient encore légèrement. « Retire ta robe, avant que je ne lui réserve le même sort qu'a ma chemise ! » ordonnais-je, décidant de céder enfin à mes pulsions. J'avais jeté un œil au cadavre, interrogeant la démone du regard pour savoir si je l'incinérait maintenant, ou si elle préférait continuer ainsi.

J'avais craqué. L'odeur du sang, son odeur si particulière à lui, son corps tout prêt du bien qui me faisait toujours autant vibrer. Sans compter le fait qu'il faisait toujours des efforts pour moi. J'avais l'impression de n'être qu'une potiche parmi les autres mais pourtant je n'avais pu retenir les mots qui me venaient. Mots qui provoquèrent un large sourire de la part de Sytry. J'allais répliquer mais il me coupa l'herbe sous le pied en m'embrassant. Je me collais un peu plus à lui, appréciant le contact de ses lèvres contre les miennes.
-Hum, d'accord, gloussais-je en m'écartant à reculant du démon pour ne pas le quitter des yeux. Je regardais à mon tour le cadavre qui gisait à deux pas de nous. Je l'avais déjà oublié mais laisser trainer un macabé allait attirer l'attention.
-Vas-y, fait le cramer. Mort, il n'est plus très utile, plaisantais-je. Il y avait aussi moins de chances qu'on l'oublie durant ce qui allait suivre. Séductrice, je faisais glisser mes bretelles lentement le long de mes bras. Sensuellement, je me caressais la peau alors que le tissus descendait le long de mon corps, dévoilant mes sous-vêtements, aussi noir. Finalement, j'avais bien fait de mettre des bas et un porte-jarretelle. Ma robe fini sa course sur le sol et par télékinésie, je la mettais en sureté sur la tombe.
-La vue te plait ? Demandais-je aguichante, en m'appuyant sur le mur froid du mausolée. Ca contrastait avec ma chaleur corporelle et ce n'était pas de refus. Je suis toute à toi, ce soir.

Une fois la décision prise, je n'avais pas attendu pour incinérer le gardien. Il n'avait fallu que quelques secondes pour que les flammes que j'avais déchainé ne le réduise à néant lui et son membre détaché, et j'avais pu pendant ce temps admirer la démone se déshabiller à la lumière d'un joli feu de joie. Je détaillais ses courbes, appréciant la vue, comme elle disait, et je souriais à sa question. Avais-je vraiment besoin de répondre compte tenu de la façon dont je la déshabillait mentalement du reste de tissu ? Elle n'avait pas semblé attendre de réponse d'ailleurs, car elle avait sitôt ajouté des mots qui ne firent qu'élargir mon sourire. Je suis toute à toi, ce soir. « Ce soir ? Beauté... tu l'es tout le temps. » Soufflais-je, charmeur, alors que je m'approchait d'elle pour l'emprisonner entre le mur et moi. « Tu ne vas pas me faire croire que tu ne penses pas à moi... Tu oserais ? » La tentais-je, mes mains parcourant sa peau découverte, alors que j'activais mon pouvoir pour la titiller davantage. « Oses me dire que quand tu es dans ton bureau à ignorer un patient, ton esprit n'a jamais divagué et pensé à mes mains sur toi. » Je ne parlait pas de propriété, même si son âme appartenait techniquement à l'enfer. Mais bel et bien de sexe et de cet effet que j'avais sur elle. « Ou quand tu dois supporter cette nephelim à la mord moi le noeud.. Tes pensées ne sont jamais parties vers cette nuit dans mon jacuzzi ? » Mes lèvres rejoignaient mes mains sur sa peau, commençant une ligne de baisers dans son cou, avant d'arrêter pour ajouter : « Alors, Beauté... est-ce que tu oserais me contredire ? »

Le corps qui s'embrasait donnait au mausolée une lumière chaude et agréable. Comme les flammes de l'Enfer. Je m'étais déshabillée sans le quitter du regard et c'était encore plus excitant que tout. Je lui demandais si la vue lui plaisait mais à sa façon de me regarder, ma question était plus rhétorique qu'autre chose. Un frisson me parcourait l'échine sous la chaleur de ses yeux et qu'il s'approchait de moi. Mon ventre se noua alors qu'il me bloquait contre le mur et que ses mains commençaient à parcourir mon corps. Si j'oserais... pensais-je alors qu'il activait son pouvoir pour me titiller. Dans l'état ou j'étais, je pourrais être d'accord avec tout ce qu'il voudrait si ça voulait dire sentir ses mains sur moi. "Mumm, peut-être", répliquais-je, lascive et peu convaincante dans ma réponse. Mes mains venaient agripper sa veste pour l'attirer à moi. Je souriais un peu plus à chacune de ses remarques. Je me taisais mais un doux gémissement s'échappa de mes lèvres alors que les siennes rejoignaient ses mains sur mon corps, au creux de mon coup. Une de mes jambes se glissa entre les siennes pour une caresse peu implicite. "Tu sais que j'oserais, juste pour le plaisir de te contredire" susurrais-je en riant légèrement. Je faisais remonter mes mains le long de son torse nu. "Mais je ne vais pas te mentir". Je déposais de légers baisers sur sa peau. "J'ai pensé à toi". Un autre baiser."Souvent". Mes mains remontaient sur les épaules, sous la chemise pour le forcer à quitter le haut de sa tenue et dévoiler un peu plus une partie de ce corps que je désirais tant. "Sentir mes mains sur ton corps.". Je me collais à lui. "Sentir ton corps contre le mien". Je venais embrasser son cou. "Ca fait quoi de pas avoir à lutter pour m'entendre te faire des compliments?"

Elle jouait, encore et toujours. Mais elle plus qu'une autre savait une chose importante sur ce jeu que nous partagions : c'était moi qui fixait les règles. C'était pour ça qu'elle dosait toujours bien, sachant ou s'arrêter, ou était la limite entre séduction et insubordination. J'avais donc facilement rit à sa petite provocation, prétendant qu'elle était capable de me contredire juste pour le plaisir de le faire. J'avais pensé des mots que je n'avais pas eu le temps de dire, m'interrompant alors qu'elle confirmait ce que je savait déjà. Qu'elle me déshabillait pour le prouver encore plus. Qu'elle effleurait ma peau encore et encore par pure addiction. Ses lèvres se joignaient à présent à ses mains, caressant la peau de mon cou et s’interrompant pour m'interroger. « Ahah. Ça a... une saveur particulière. Mais... tu veux que je te dise un secret encore plus savoureux ? » Soufflais-je a son oreille, séducteur. Je me penchait pour lui susurrer ce que j'avais tu, une minute plus tôt face à ses aveux. Je m'approchait de son oreille, effleurant son lobe et son cou de mes lèvres et ajoutait presque inaudible, pour la forcer à accepter l'indéniable : « Tu m'appartiens. Peut importe ceux qui passent dans ton lit, peut importe les provocations par pur plaisir, peut importe le temps qui passe... Tu m'appartiens depuis cette première nuit. Tu l'as avoué à l'instant, beauté. Tu ne peux pas te passer de moi... » En disant ces mots, mes mains s'étaient perdues sur ses courbes, l'une glissant entre ses cuisses la caressant à travers le tissu. « Dis-le... gémis-le... » Murmurais-je, le souffle cours à son oreille.

Contrairement à d'habitude, j'étais plus encline à lui faire des compliments, lui dire ce que je pensais réellement le concernant. J'en avais plus rien à faire. Malgré tout le temps qu'il s'était écoulé, il me désirait encore. J'en étais sure parce qu'il était là, dans ce cimetière avec moi alors qu'il pourrait mettre dans son lit, n'importe quelle idiote. Je retenais ma respiration alors qu'il approchait ses lèvres de mon oreille. Tu m'appartiens... Les mots qui venaient de prononcer résonnaient en moi comme une malédiction, alors que ses doigts s'étaient aventurés entre mes jambes. Je gémissais de plaisir, je m'accrochais à ses épaules alors que mon cerveau se remémorait l'histoire de notre relation depuis ce fameux jour au Bloody's. Je me sentais partir, mes jambes me tenaient à peine. Heureusement le mur était là pour me soutenir. Mon corps n'était plus qu'une marionnette ne répondant qu'à son maître. Mes ongles griffaient la peau du Lieutenant alors que les mots que je n'aurais jamais pensé dire s'échappaient de mes lèvres : "Je suis tienne" susurrais-je la respiration haletante, mon corps se pressant contre le sien. Mes mains descendaient le long de son torse et venaient effleurer son pantalon. Je le caressais à mon tour à travers le tissus, sentant son désir aussi évident que le mien. Je défaisait la boucle de sa ceinture et glissais ma main à l'intérieur pour lui rendre la pareille. "Et au moins pour cette nuit, tu es à moi". L'instant d'après, je le poussais pour inverser la situation et l'appuyer contre le mur. Je l'embrasser, prenant possession de ses lèvres comme s'il était effectivement à moi et frottais mon corps contre le sien, mon ventre contre le sien. Il était comme une drogue dont je n'arrivais pas à me passer. Une drogue à laquelle, je me donnais trop pour ma santé mentale.

Je n'entendais pas de protestation venant de la démone, seulement des gémissements et je souriait, satisfait. Mais qu'avait-elle à démentir au juste ? Rien ! Sa dépendance était évidente, ce que j'avais dit, on ne peu plus vrai. Je suis tienne. Avait-elle soufflé, et elle avait eu vite fait de me le prouver en me rendant les attentions que je lui prodiguais. Docile, je m'étais laissé faire alors qu'elle nous faisait tourner pour me plaquer contre le mur. J'avais du arrêter mes douceurs ce qui n'avais semble-t-il pas semblé dérangé la démone qui était bien trop occupée à présent pour s'en inquiéter. Alors que je soupirais d'aise, fermant les yeux pour savourer ses caresses, j'avais vite sentit la pression de ses lèvres qui avaient étouffé un gémissement plus fort qui menaçait de s'échapper. Me taisant d'un baiser passionné, son corps contre le mien... elle avait fini d'attiser mon désir et mes mains s'étaient plaquer brutalement sur ses hanches pour la soulever, forçant ses jambes à suivre mes mouvement autour de ma taille alors que je l'asseyait sur le muret du columbarium mes mains glissant de sa taille à ses cuisses, emportant avec elles le bout de tissu que je laissais accroché au reste tomber au sol. « Tout ça pour moi ? » Soufflais-je avec humour mes lèvres à porter des siennes. Je m'approchais, humant le parfum de sa peau, effleurant son cou, avant de descendre sur sa gorge encore couverte de dentelle noire. « J'aime quand tu cherches à me plaire, beauté... » Murmurais-je alors que je déboutonnait mon pantalon, me collant plus encore à la démone pour l'inciter à finir ce qu'elle avait commencé plus tôt avec la ceinture.

Je perdais totalement le contrôle de mon cerveau. La seule chose qui avait de l'importance à mes yeux était de sentir ses mains sur mon corps. Je me perdais dans l'abysse du désir, contre lui alors qu'il finit par mettre ses mains sur mes hanches pour me soulever. Mes jambes suivirent le mouvement pour s'accrocher à sa taille. Il m'asseyait sur le muret et fini de m'enlever le bas avant de venir effleurer mes lèvres. Je souriais contre sa bouche alors qu'il glissait sur mon corps à peine vêtu. Son souffle sur ma peau me donnait des frissons.
-Ca tombe bien... répondis-je au démon alors qu'il se collait à moi à nouveau. J'aime lire le désir dans tes yeux quand tu me regardes, finissais-je en ondulant contre lui, mes mains descendant le long de son dos pour venir toucher ses fesses. Je remontais et comme il avait défait son pantalon, je glissais mes doigts à l'intérieur pour sentir sa chair charnue contre la paume de mes mains. Je me laissais descendre le long du muret, la dureté du ciment m'égratigner légèrement la peau mais rien ne pourrait me détourner. Dans un léger gloussement, j'attrapais ses bas pour les faire tomber le long de ses jambes. En parfaite courtisane, j'avais suivis le mouvement et le forçais à lever un pied après l'autre pour le mettre dans la tenue d'Adam. Mes mains remontaient le long de ses cuisses, effleurant sa peau d'une caresse légère. D'humeur très perverse, je levais les yeux dans sa direction et lui prodiguais la plus douce des caresse pour lui montrer à quel point je le désirais. J'étais très forte à ce jeu-là et s'il m'avait fait gémir de plaisir jusqu'à présent, je comptais bien lui laisser un souvenir indélébile de nos retrouvailles.

La réponse de Lexa à mes mots m'avait fait sourire. « Qu'on est bien assortis, alors... » Soufflais-je taquin. Puis, les mains de la démone s'étaient aventurées sur tout mon corps ou presque, alors que j'étais encore habillé. Mais bien vite, j'avais pu voir une lueur dans son regard, me confirmant qu'elle avait compris mes insinuations et elle s'était employée à me déshabiller comme si sa vie en dépendait. Elle était appliquée, jouait de sensualité et de gestes qui semblaient plus que calculés. Je souriais, soupirant de plaisir alors qu'elle continuais ses attentions, captant son regard qui semblait chercher le mien. Je ne pouvait plus lui cacher mon désir, ni même retenir les gémissements qu'elle provoquait avec ses caresses. Aussi, je m'étais mu, la soulevant de mes mains fermement calées sous ses cuisses pour la porter de nouveau contre moi l'adossant au mur. D'un regard j'avais posé la question fatidique. Était-elle prête à oublier les préliminaires ? Elle avait répondu de la même manière, son regard me suppliant presque de ne plus attendre et je l'avais exaucée, m'insinuant en elle. J'avais tout de suite établi un rythme, mouvant mon bassin contre le sien avec une ferveur retenue qui s'intensifiait un peu plus à chaque fois qu'ils se rejoignaient. Un râle de plaisir avait franchi mes lèvres sans que je ne cherche à le dissimulé et j'avais sitôt ralenti la cadence, souhaitant profiter au maximum. « Tu peux faire tout le bruit que tu veux... personne ne risque de nous entendre. » Soufflais-je à son oreille avant de la mordiller. « Je veux te faire crier, ce soir, beauté... »